Éditorial

Prévention et accès aux soins Le conseil d'administration du CUCSG souhaite à tous les adhérents et usagers des centres de santé une bonne et heureuse année 2008, et surtout, bien sûr, une bonne santé ! D'ailleurs, pour bien préserver sa santé, et celle de ses proches, le meilleur moyen n'est-il pas d'anticiper les problèmes, par un suivi médical régulier et une bonne hygiène de vie tout au long de l'année ? Ainsi, dès l'apparition des premiers signes (cliniques, biologiques, radiologiques, etc.), le mal pourra-t-il être éradiqué à la racine, car, comme le dit le proverbe, « prévenir c'est guérir » ! Le meilleur exemple en est la vaccination : Qui aujourd'hui met en doute son efficacité ? Nous vous parlerons d'ailleurs d'un nouveau vaccin, la science, en constante évolution, développant sans cesse de nouvelles stratégies de combat contre la maladie.

On peut citer de nombreux autres exemples des bienfaits de la prévention, comme le dépistage systématique des cancers du sein (en diminution pour la première fois depuis 30 ans), des cancers du colon et de la prostate ; la lutte contre l'hypertension pour prévenir infarctus et AVC, et contre l'obésité pour prévenir le diabète ; les campagnes et lois contre l'usage abusif du tabac et de l'alcool, les préservatifs contre les MST et le SIDA, etc. ... Un aspect important de la prévention est l'accès aux soins, et des structures de proximité comme les centres de santé sont particulièrement bien adaptées pour un dépistage précoce par l'intégration de la prévention dans leur politique de santé. A l'approche des prochaines élections municipales, soyez vigilants : interpelez les candidats sur leurs propositions en matière de prévention et d'accès aux soins, et sur le soutien qu'ils apporteront à nos Centres de Santé ! Jean-Michel Ignace

VIE DU COMITE

Assemblée Générale du CUCS Elle s'est déroulée le 12 décembre 2007, à la Villeneuve, 41% des familles adhérentes étaient présentes ou représentées. Après les rapports d'activités et financier, le rapport d'orientation a été exposé par le président. Pour 2008, le Comité continuera à suivre le fonctionnement des Centres de Santé, les travaux d'amélioration et portera son action pour mieux connaître les besoins des usagers des Centres de Mistral et Vieux Temple.

Le Conseil d'Administration a été reconduit, faute de nouvelles candidatures : • Jean-Michel Ignace, Président, • Christian Cotte, vice-président, • Claude Divry, Trésorier, • Odette Pommier, secrétaire, Adrienne Reinhart et Georges Vincent, membres. CA du CUCS

EDUCATION SANITAIRE

Cancer du col de l'utérus et prévention Quelques chiffres : en France, en 2000, 3387 nouveaux cas, en 2002, 904 décès. C'est le deuxième cancer le plus fréquent chez les jeunes femmes de moins de 44 ans. 99,7% des cancers du col utérin sont dus à des papillomavirus humains (HPV). Les papillomavirus : parmi les 200 types connus, certains sont responsables de lésions bénignes, comme les verrues génitales (condylomes) : ce sont surtout les-types 6 et 11, d'autres (dits "oncogènes") sont responsables de 84% des cancers du col utérin : les types 16 et 18. 70% des femmes sexuellement actives sont infectées au cours de leur vie par les HPV, la primo-infection survient chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans 90% des cas, l'infection passe inaperçue et guérit spontanément dans l'année. Transmission des virus HPV : elle est essentiellement sexuelle (car le virus est présent aussi chez l'homme), et favorisée par : • d'autres infections sexuellement transmissibles : syphilis, gonococcies, infections à herpès virus, à chlamydiae, à mycoplasmes, à VIH (Sida). Les préservatifs indispensables à la prévention des autres MST ne sont pas une protection suffisante vis-à-vis des papillomavirus qui traversent les "pores" des préservatifs. • le tabac, une contraception orale prolongée, un état de baisse des défenses naturelles. Evolution des lésions dues aux HPV vers le cancer du col utérin : • La détection des cellules anormales lors d'un frottis vaginal nécessite toujours une surveillance. • Un an après une infection par les HPV, peuvent apparaître des lésions de bas grade que l'on traite avec succès par électrocoagulation ou laser le plus souvent. • Sans traitement, en cinq ans, elles peuvent évoluer en lésions de haut grade que l'on peut traiter en faisant une chirurgie limitée au col (conisation) ou en enlevant l'utérus (hystérectomie) avec un taux de guérison de 85 à 100%

• Sans traitement, en dix ans ou plus, elles peuvent évoluer vers le cancer du col de l'utérus. • Si le dépistage en est précoce, on a 85 à 90% de guérison après avoir enlevé l'utérus et traiter par radiothérapie. • En l'absence de traitement, le cancer s'étend à d'autres organes. Vaccination — Prévention Il existe un vaccin remboursé par la SS qui prévient les infections dues aux papillomavirus de type 6, 11, 16 et 18 (condylomes et cancer du col). Mais ce vaccin préventif est inefficace dans 30% des cancers du col. La vaccination se fait en trois temps : 1ère injection suivie d'une seconde 2 mois après, puis 6 mois plus tard. Il est conseillé de vacciner les adolescentes dès 14 ans et les jeunes adultes de 15 à 23 ans avant le risque de contamination par les HPV, soit avant ou dans l'année suivant le début de la vie sexuelle. On ne sait pas encore s'il faudra d'autres rappels. La Vaccination ne remplace pas le frottis vaginal. Lefrottis cervicovaginal est indispensable chez toutes les femmes, tous les 2 ou 3 ans, après deux frottis normaux réalisés à un an d'intervalle. L'Isère fait partie des quatre départements français qui intègrent cet examen dans le cadre d'un programme de dépistage organisé. Concrètement, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à effectuer gratuitement ce test tous les deux ans. Courant 2008, il sera proposé aux Iséroises de 25 à 65 ans qui n'ont pas réalisé de frottis depuis plus de trois ans. Soient 350 000 bénéficiares concernées au lieu de 150000 actuellement. Dans tous les cas, dépistage et prévention passent par votre généraliste ou votre gynécologue. Parlez-lui en ! Pierrette Guilhendou

CENTRE DE SANTE ABBAYE

Les personnels du Centre sont partis provisoirement au 84 rue Léon Jouhaux ; Les travaux dans les anciens locaux ont commencé le 28 février. Pour l'instant les entreprises en sont au stade des démolitions, toujours plus rapides que les finitions. L'entrée sera aménagée sur l'arrière, coté jardin. Si tout se passe comme prévu, l'été prochain vous serez reçus dans des locaux accessibles aux handicapés, agrandis, propres et enfin adaptés à leur fonction médico-sociale.


À remplir, découper et retourner au Comité des Usagers des Centres de Santé de Grenoble, ou déposer dans la boîte à lettre du Comité, dans votre Centre de Santé

NOM : Prénoms : (Toute la famille) Adresse : Code Postal : Centre de Santé : Montant de l'adhésion : • Individuelle de 1 à 5 € • Familiale : de 6 à 10 € <« Journal distribué gratuitement aux adhérents du Comité des Usagers et aux professionnels des Centres de Santé de Grenoble »

Comité des Usagers des Centres de Santé Centre de Santé — 162 Galerie de l'Arlequin 38100 Grenoble — mail : ca@asso-cucsg.fr Directeur de publication Christian Cotte